Crémeux 8,00 
NLX 15,00 
Cali Candy Kush 9,00 
King hash Le prix initial était : 9,00 €.Le prix actuel est : 8,00 €.
Royal haze 9,00 
Accueil / Blog / Cultiver du cannabis (CBD) avec plus de saveur : Les astuces du chanvrier pour améliorer la production de terpènes

Cultiver du cannabis (CBD) avec plus de saveur : Les astuces du chanvrier pour améliorer la production de terpènes

La culture du cannabis à forte teneur en CBD demande des compétences, mais pour obtenir une plante de qualité exceptionnelle, riche en arômes et saveurs, il est essentiel de maîtriser l’art de maximiser les terpènes. Ces composés, responsables de l’odeur et du goût distincts de chaque variété de cannabis, jouent également un rôle important dans l’expérience globale du consommateur, tout en ayant des propriétés thérapeutiques. Voici une exploration détaillée des astuces des meilleurs cultivateurs pour enrichir le profil terpénique du cannabis (CBD).

1. Choix des génétiques : Une base solide pour des terpènes abondants

La première étape pour une culture réussie repose sur la sélection de la bonne variété. Chaque souche de cannabis possède un profil terpénique unique qui peut être plus ou moins prononcé. Il est donc essentiel de choisir des souches qui sont naturellement riches en terpènes.

Le conseil des chanvriers expérimentés est de se concentrer sur des génétiques développées spécifiquement pour des concentrations élevées en terpènes. Les cultivateurs peuvent également opter pour des phénotypes ayant montré des taux supérieurs en terpénoïdes lors des tests.

2. Optimiser les conditions environnementales : Le stress contrôlé pour plus de saveur

La gestion de l’environnement joue un rôle crucial dans le développement des terpènes. L’objectif est de reproduire les conditions naturelles optimales pour la plante tout en induisant des stress contrôlés pour stimuler la production de terpènes. Voici les principales pratiques utilisées par les cultivateurs experts :

  • Température : Un environnement modérément chaud pendant la floraison favorise la production de terpènes. Idéalement, la température diurne doit se situer autour de 24-26°C, avec une baisse à environ 18-20°C la nuit. Une température trop élevée peut cependant dégrader les terpènes, alors que des températures trop basses peuvent inhiber leur production.
  • Humidité : Durant la période de floraison, une humidité relative autour de 40-50 % aide à conserver les terpènes tout en prévenant les risques de moisissure. Réduire légèrement l’humidité pendant la dernière semaine peut amplifier la résine et les terpènes.
  • Éclairage : L’éclairage joue un rôle déterminant, non seulement dans la croissance, mais aussi dans le développement des terpènes. La lumière UVB, en particulier, a montré un effet stimulant sur les terpènes. L’utilisation de lampes LED qui émettent un spectre lumineux complet, avec des UVB intégrés, est une pratique courante parmi les cultivateurs.

3. Techniques de nutrition : Les bons nutriments pour une plante aromatique

L’alimentation de la plante influence grandement son profil terpénique. Les chanvriers expérimentés ont mis en place des régimes de nutrition spécifiques qui favorisent le développement des saveurs :

  • Macronutriments : Un équilibre entre l’azote (N), le phosphore (P) et le potassium (K) est crucial, surtout pendant la floraison. Trop d’azote pendant cette phase peut diminuer la production de terpènes, alors qu’une dose adéquate de phosphore et de potassium peut améliorer leur développement.
  • Micronutriments : Certains micronutriments comme le soufre, le magnésium et le zinc sont particulièrement bénéfiques pour la production de terpènes. Le soufre, par exemple, est impliqué dans la biosynthèse de nombreux composés aromatiques.
  • Compost organique et thés de compost : Utiliser des engrais organiques et des thés de compost favorise non seulement la santé des plantes, mais améliore aussi la qualité des arômes. Ces produits apportent des nutriments naturels et stimulent la vie microbienne dans le sol, ce qui contribue à une meilleure absorption des nutriments par la plante.

4. Techniques de taille et de stress léger : Stimuler la production de terpènes

Les cultivateurs professionnels utilisent diverses méthodes pour stresser légèrement la plante. Ces techniques, si elles sont appliquées correctement, stimulent la production de terpènes sans nuire à la santé globale de la plante :

  • Lollipopping et taille des feuilles : Le “lollipopping” consiste à retirer les branches inférieures pour concentrer l’énergie de la plante sur les têtes supérieures. Cela permet de maximiser l’exposition à la lumière et favorise le développement des terpènes.
  • Défoliation : La suppression stratégique de certaines feuilles pendant la floraison permet à la lumière et à l’air de circuler mieux autour des fleurs, ce qui encourage la plante à produire plus de résine et, par conséquent, de terpènes.
  • Stress hydrique léger : En réduisant légèrement l’arrosage avant la récolte, les chanvriers expérimentés constatent une augmentation de la résine. Cependant, il faut faire attention à ne pas aller trop loin, car cela peut stresser excessivement la plante et altérer sa qualité.

5. Séchage et curing : L’étape finale pour préserver les terpènes

Même avec une culture optimale, le séchage et le curing sont des étapes déterminantes pour conserver les terpènes. Si ces processus sont mal gérés, la majorité des terpènes volatils seront perdus, ce qui entraînera une réduction de la saveur.

  • Séchage lent et contrôlé : Après la récolte, les plantes doivent être séchées lentement à une température de 15-20°C, avec une humidité relative de 55-65 %. Un séchage rapide peut entraîner une perte massive de terpènes. Les cultivateurs conseillent un processus de séchage d’environ 10 à 14 jours.
  • Curing prolongé : Après le séchage, le cannabis doit être affiné dans des bocaux en verre hermétiques, dans un environnement frais et sombre. Ouvrir les bocaux régulièrement pour libérer l’excès d’humidité et échanger l’air permet d’améliorer le profil aromatique. Ce processus peut durer de 2 à 8 semaines selon la variété et les préférences.

6. Utilisation des extraits et huiles essentielles pour enrichir les terpènes

Certains cultivateurs, après la récolte, ajoutent des extraits d’huiles essentielles ou de terpènes naturels pour amplifier les arômes du cannabis Sativa L (CBD). Bien que cette pratique soit plus courante dans la production d’extraits de cannabis ou de concentrés, elle peut être utilisée avec prudence pour améliorer les fleurs après le curing.


Conclusion

Pour cultiver du cannabis (CBD) riche en terpènes et en saveurs, les chanvriers doivent maîtriser l’ensemble du processus, de la sélection des variétés à l’affinage post-récolte. Chaque étape compte et, bien qu’elle demande une grande attention aux détails, les résultats en valent la peine. En suivant ces astuces et en ajustant les techniques en fonction des souches et des conditions locales, les cultivateurs peuvent produire un cannabis aromatique, unique et hautement recherché sur le marché.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

X
X